L’utilisation du fumier de cheval peut être bénéfique pour la croissance des plantes de votre potager ou de votre jardin. Cependant, il est important de prendre en compte certains critères de sélection tels que la qualité du fumier. Une fois que vous avez choisi le bon fumier de cheval, respectez les règles d’utilisation, notamment en ce qui concerne la quantité à utiliser et la période à laquelle l’appliquer pour éviter de brûler les plantes. Avec ces précautions, le fumier de cheval peut être une alternative intéressante pour améliorer la santé et la vigueur de vos plantes.
Fumier de cheval prix : comment bien choisir et l’utiliser pour votre jardin
Le fumier est sans aucun doute un très bon amendement pour le sol. Il contient des matières organiques, notamment les excréments du cheval, son urine ainsi que plusieurs types de matières végétales. Ces différents éléments font du compost le produit idéal pour apporter au sol le carbone et les différentes autres matières dont il a besoin pour garantir la fructuosité des plantes qui y seront cultivées. Pour en savoir plus, cliquez ici.
En ce qui concerne le fumier de cheval, vous avez deux grands choix.
Le fumier frais
Ce type de fumier permet d’améliorer l’activité biologique du sol et ainsi de fournir aux plantes les nutriments dont il a besoin. Mais certains inconvénients subsistent.
Il est trop riche en ammoniaque et risque de devenir polluant. Il n’est pas rare d’y trouver des restes de produits médicamenteux comme les vermifuges. Tous ces éléments font que le fumier de cheval frais doit être utilisé en amont, c’est-à-dire entre deux ou trois mois avant de cultiver différentes plantes. Il ne faut jamais l’utiliser en cours de plantation.
Le fumier décomposé
On parle aussi là de fumier composté. Le processus pour avoir ce fumier est souvent long. Il faut prévoir environ 6 mois. Grâce à cela, le fumier de cheval se retrouve débarrassé de toutes les éventuelles bactéries ou encore des parasites. Le compostage permet d’équilibrer les ratios NPK. Une fois que le fumier de cheval est suffisamment décomposé, sa composition en éléments nutritifs peut être exprimée en termes de NPK, soit 0,6 % d’azote, 0,4 % de phosphore et 0,7 % de potassium. Ce type de fumier ne fait courir aucun risque aux racines des jeunes plantes que vous mettez au sol. La quantité et la qualité des différents minéraux apportés restent raisonnables.
Comment utiliser le fumier de cheval pour son jardin ?
Il faut savoir que les doses conseillées sont de 1 à 3 kg par m2 par an. On parle là du fumier décomposé. C’est le seul à être directement apporté aux plantes. Certains légumes ont des besoins plus importants que d’autres :
- Courges
- Tomates
- Autres solanacées comme le poivron et les aubergines.
L’avantage de ces légumes est qu’ils peuvent aussi bien s’accommoder au fumier à demi-mûr ou à peine composté.
Les pommes de terre aiment s’adaptent facilement au fumier de cheval. Ce produit est très riche en potasse. Quant aux salades, il faut uniquement leur apporter du fumier bien décomposé. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il existe des plantes qui ne supportent pas vraiment le fumier de cheval. C’est le cas des alliacées comme les oignons ou encore de l’ail et de l’échalote. Il ne faut jamais songer à planter ces légumes à des endroits que vous avez au préalable pris soin d’enrichir avec ce type de fumier. Elle risque de ne pas grandir comme vous l’aurez souhaité et même de mourir.